VOL RANDO CHVD 2022

Pointe de Sur Cou

Date du vol rando : 19/12/2021 Organisateur de la sortie : Amaury Welemane Participant(s) à la sortie : José Godoy Massif : Bornes Orientation du déco : Nord-Est Altitude du déco : 1800m Dénivelé : 800 m Durée de la marche : 3h Distance totale de la marche : 5km Atterro : Orange-Montisel Itinéraire de montée : Depuis la station de loisirs et le parking de Montisel, remonter vers la forêt pour retrouver le chemin jaune de vol-rando vers la Montagne de Sur Cou par le col. Il existe une alternative plus facile et plus longue en remontant dans la combe depuis le parking de Chesnet. Arrivé en haut, à l’altitude 1500m environ, vous apercevrez le sommet sur la gauche et vous n’aurez plus qu’à le viser, l’objectif est toujours en visuel à ce moment là, et le vrai sommet sera derrière, comme d’habitude ! Récit de l’aventure : Pour ce premier épisode du nouveau challenge Marche et Vol, nous proposâmes José et moi de donner rdv à tout le monde au Grand Bornand, pour une journée qui s’annonçait fastueuse… Grâce au forfait journée parapente, nous pensions effectivement profiter des remontées pour voler et voler encore. Bien nous en a pris de pas y’aller ! C’était le Mondial de biathlon toute la semaine, avec la finale ce dimanche, et un rapide coup de fil à l’office du tourisme nous a permis de douter sérieusement du plan. On craignait les restrictions aériennes avec l’usage de drones, puis l’atterro est en plein dans le stade de biathlon, et la route promettait d’être bien encombrée… Peu importe, à cœur vaillant rien d’impossible ! Des amis proposent un vol-rando à la Pointe de Sur Cou, une montagne conique offrant plusieurs orientations pour décoller. On est à l’entrée de la vallée de l’Arve, au bord du massif des Glières, et incroyable : la mer de nuages s’arrête à 1050m, soit 1m de moins que l’atterro (j’ai un peu exagéré pour le suspense, mais vraiment pas beaucoup, c’était dingue). L’expédition est composée de José, Lalie sa copine, 3 amis dont 2 qui ont prévu une descente en glisse, et moi-même. On questionne rapidement un local qui s’apprête à monter par la forêt : oui par là c’est plus joli, y’a une petite partie un peu technique à la fin, et faut faire des conversions, sinon par l’autre côté vous aurez plus simple mais plus long. Je ne vous fais pas deviner par où on a décidé de monter, vous l’avez déjà compris. Le fait est que c’est les sapins c’est joli, mais sans neige c’est moins évident de monter… Après quelques passages scabreux, des pirouettes verglacées et une série de déchaussages-rechaussages, on arrive en haut ! Enfin, au premier « en haut », on peut en effet admirer le spectacle de la vue panoramique, mais l’objectif n’est pas atteint… Bonne nouvelle cependant, on n’a plus besoin d’enlever les skis et on baigne dans le soleil. Vers 13h30, nous atteignons finalement le sommet. Une légère bouffe de NE est présente, juste parfait pour un déco tranquille et serein. Mais décoller à skis n’est pas une sinécure ! Quelques tentatives sont nécessaires pour bien gonfler, de gentils congénères et autres badauds nous aident à repositionner les voiles, mais au final tout le monde s’envole. S’ensuit un instant magique que tout le monde attendait de pied ferme (de spatule ferme ?). L’atterrissage est une formalité puisque le champs est immense et surtout puisque la glisse amortit toutes les approches. Le degré de bonheur est immense : on en a un peu chié à la montée, mais on a bien rigolé. Et que dire de la récompense ?