Récit de l’aventure :
La proposition alléchante du Châtel au sud m’aurait bien séduite, mais c’était sans compter sur l’irrépressible envie de revoir mon vieux pote (il a passé l’âge où les neurones se renouvellent dans le cerveau, désormais il régressera comme nous tous hihihihi) ! Je retrouve José dans les Bauges, à l’immense atterro d’Être, où nous décidons de ne pas nous avancer en voiture mais de commencer la marche directement : un peu de plat pour s’échauffer ça fait toujours du bien. On progresse à bon rythme en prenant le temps d’admirer un coin dont on connaît peu les montagnes environnantes : le Colombier, le Trélod, l’Arcalod, le Mont de la Coche, la Dent d’Arclusaz et la Dent de Pleuven, magnifique. Vers le sommet on retrouve de la neige dans laquelle on s’enfonce et qui nous ralentit légèrement, mais l’arrivée nous tend les bras et la croix étend ses bras. Un pique-nique bien copieux comme à l’accoutumée et nous voilà prêt à nous envoler… On voit au lointain la Chartreuse plus allumée et coiffée de jolis cumulus, alors que chez nous les barbules naissent à peine. Le grand mérite du jour revient à José qui fit preuve d’une belle patience alors que je galérais avec la mise en place de mes élévateurs dans les soft links de la sellette. Mieux, il est venu à mon aide et a prouvé que la sécurité est affaire de tous, bien qu’il faille parfois mettre son plaisir dans sa poche : merci José. Le déco certes pentu et enneigé ne simplifiait pas non plus l’action, mais on y est arrivé et on a décollé dans le bon ordre ! Je vadrouille un peu sur les pentes du Plan de la Limace mais ça monte au rythme de l’escargot… José file tout droit vers les contreforts de la Dent de Pleuven où l’ascenseur fonctionne bien. Puisqu’il a une via ferrata dans la foulée, il file rapidos à l’atterro, non sans me gratifier de beaux wings et d’un décrochage devenue pour lui une formalité. Je remonte facilement depuis l’avant-relief et je continue un peu au nord, sauf que la brise forcit et me contraint à rester dans les parages, avant de poser moi aussi. On est bien content d’avoir traîné nos guenilles dans un endroit différent, force est de constater qu’il y a plein d’autres vol-rando alentour !

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Vers la forêt

Splendide paysage

Dans l’effort

Un fusible

Une brochette de pilote