Vol Rando CHVD 2022
Date du vol rando : 21/08/2022
Organisateur de la sortie : Amaury Welemane
Participant(s) à la sortie : Emilie Bray, Lucas Chabert, Nicolas Chézières
Massif : Bauges
Orientation du déco : Est
Altitude du déco : 890m
Dénivelé : 600m
Durée de la marche : 1h30
Distance totale de la marche : 4km
Atterro : Les Îles
Itinéraire de montée :
Voici une variante au traditionnel itinéraire : depuis Saint Jean de la Porte, prendre la D201 sur 200m vers le NE, puis un sentier part sur la gauche vers La Boëte. Il faut prendre des petits droite-gauche pour monter sur les étages supérieurs, jusqu’à retrouver la route bitumée qui monte au déco, sans la suivre pour autant. Effectivement le chemin de randonnée monte bien en direction du NO, et il n’y a plus besoin de le quitter jusqu’à retrouver l’itinéraire classique à l’altitude 600m environ. De là, prendre à droite et remonter la pente jusqu’à la prairie d’arrivée et suivre les panneaux amenant au déco.
Récit de l’aventure :
Histoire de mettre à profit le we plutôt marqué par le vent du nord, l’idée originale de voler à Montlambert me traverse m’esprit… Pour tout dire, on aura quand même fait original, parce qu’on est monté par où personne de mémoire d’homme volant du Dauphiné n’était monté !
Puisque les volontaires du jour – Emilie, Lucas et Nicolas – ont bien voulu m’accorder leur confiance, on part à l’abordage de Saint Jean de la Porte vers les 9h du matin. Il fait rapidement chaud et la masse d’air est légèrement humide, nous offrant une douce sensation de moiteur qui nous fait apprécier les passages ombragés. On hésite à peine sur l’itinéraire : même pas besoin de rebrousser chemin, bien que mes compatriotes émettent quelques doutes sur la longueur relative de ce nouveau tracé ! Mais c’est pour la bonne cause, c’est pour changer, on veut redécouvrir nos territoires diantre ! En plus on a l’occasion de discuter avec Raoul (ou Norbert, ou Amédée, en fait on lui a pas demandé son petit nom je crois) le chasseur : 84 ans, bon pied bon œil, il voulait nous tirer dessus ! Heureusement Lucas était en orange, ouf. Pis de toute façon il préférait le blanc qu’il nous a dit. On file à l’anglaise vers la bifurcation de l’itinéraire classique, et il nous reste plus qu’un petit bout qu’on connaît déjà pour atteindre le sésame. Un sésame ouvert en 1h35, moins 5mn de parlote avec Eustache, le compte est bon, et le temps est le même que par ailleurs ! Bon d’accord je ne compte pas la marche supposée de l’atterro à la voiture garée au village, mais bon, ce jour là notre chère Emilie qui avait prévu de « trailer » nous a gentiment avancé la voiture. Question vol, parce qu’on a volé quand même parbleu, on n’aura pas démérité : un seul pilote à 11h parvient à survoler le déco. Les autres filent ou ne se maintiennent guère. On enfile nos sellettes et on s’élance tour à tour, afin de montrer à toute la vallée que c’est nous les meilleurs ! Les thermiques sont devant, il faut s’éloigner des reliefs, mais Lucas et Nicolas chopent une grosse bulle que je n’exploite pas assez bien et les voilà propulsés sous le Charvet. Je continue de les suivre par en-dessous, on s’avance vers l’ouest, puis eux décident d’étendre leurs ambitions : Mont Pelat, Arclusaz, Grand Arc mais en fait non parce que oulalah ça dégueule, donc Roche Torse ira bien, et encore un peu plus loin avant le demi-tour général. Je serais resté en local mais j’aurais volé longtemps quand même, avant de retrouver Emilie pour nous morfondre à l’atterro car on était dimanche et qu’on avait rien prévu à manger… Les deux aventuriers qui se sont bien régalés acceptent le défi d’arriver en finesse jusqu’à l’atterro depuis la mi-pente de l’Arclusaz, mais malgré la confluence qui se cache quelque part et qui permet de le faire en direct, il leur manque pas grand chose, environ une tablette de chocolat on dira ! C’était en résumé une très belle matinée, inespérée pour certains en termes de conditions : du vent plutôt bien présent mais des thermiques exploitables et surtout une randonnée inoubliable, ha, ha, ha, ha.
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