Triangle chartrousien en marche et vol

par | 9 Août 2012 | Cross | 0 commentaires

Après ces petites « vacances » dans les Baronnies avec Lucas pour la couse de marche et vol, j’ai vraiment envie de me faire plaisir en l’air. Ce Mardi 30 juillet les plafonds annoncés sont d’environ 2200m avec 10km/h de NO à 2000m. Ayant trop fait d’aller et retour en début de saison sur les faces Est de la chartreuse, j’ai envie de tenter un vol plus ambitieux. L’objectif du jour est clair pour moi : rentrer dans la chartreuse.
Apres une monté en stop + marche au col de Baure, je décolle vers 12H dans un bon vent de face. Apres un petit plein à château nardant, le st Eynard s’effectue sans un seul virages. je ne croise aucune voile sur la route, je suis donc le premier!!
direction l’écoutoux, porte d’entrée de la chartreuse. ça reprend prend bien sur le coté gauche et je transite rapidement sur la crête sud de la Pinéa. Les thermiques sont très toniques et il faut bien tenir son aile. 2200m à la scia et je trace sur le Charmant Som puis le Grand Som. Charmant Som en vue A chaque sommets, on fait un p’tit coucou aux randonneurs qui pic-nic. Je suis la seule voile dans la massif et cela rend le vol bien plus intense!!
les plafonds restent bas, vers 2300m mais j’ai envie de poursuivre vers le nord avec en tête le massif de l’épine.
Le problème, c’est la longue transition au dessus des gorges du Guier. normalement, il faut passer par la cochette mais avec ce vent de face et ces petits plafonds, je decide de partir sur le roc de Glesin, plus à l’intérieur du massif. au dessus du grand som Erreur grave!! c’est une face ouest et il n’est que 14H30. Celle ci tient cependant très bien en dynamique avec la brise qui vient de st Christophe sur Guier. Je décide de patienter pour que le soleil tourne et fournisse les thermiques nécessaire pour sortir de ce trou perdu. plus d’1H30 passe et les thermiques se réveillent. Par contre, je n’arrive pas à dépasser les 1500m, ce qui m’empêche de transiter sereinement. 2H d’attente auront eu raison de ma patience et je tente une percée vers la cochette. Le début de la transistion se passe bien mais dès que je rentre dans la brise, je reste sotché dans du -7m/s (GPS). Demi-tour d’urgence pour me refaire sur le roc Glesin en dynamique. Je continue vent arrière pour poser derrière le col du Cucheron.

Il est 17H. Que faire?.. Le stop n’a pas l’air de marcher et je ne suis pas très loin de la Scia. Aller hop, une petite monté express à la scia pour redécoller et passer le col des Ayes en volant. Apres 3 jours de marche et vol, j’ai bizarrement une forme olympique (faut dire que le sac est bien plus leger..)attero de la scia

Je re-décolle vers 19H, mais tout est déja éteind. Pas grave, je pose a Perquelin. Je n’ai plus qu’a me refaire la monté au col des Ayes à pied. 3ème et dernier vol au soir Je fais les 500m de dénivelé en 45min et re-décolle 100m au dessus du col à 20H30 dans 5km/h de vent de cul. Ouf, j’ai réssi à boucler le parcour sans stop! je suis bien mort mais super content. je pose à 20h45 après une belle séance de 3-6 asymétrique pour décompresser.
fatigué mais content!
Je retiens pleins de chose de cette journée. Entre autres:

 Le vol à l’intérieur des massifs est certes un peu plus engagé (brises, peu d’attéros…) mais tellement plus excitant par le fait que l’on gère seul sont vol dans un paysage magnifique

 re-décoller d’un sommet après un atterrissage prématuré permet d’éviter un phase de stop incertaine (surtout en plein milieu du massif) et de pouvoir encore profiter de la journée
trace des 3 vols (il manque le début du 1er)

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