En ce dernier jour du mois, il fallait y croire pour monter à la Dent et marquer le point du mois d’Août si ce n’était pas encore fait !
J’avais donc rendez-vous ce matin avec Romain qui a rejoint récemment le club. A l’attéro, nous avons retrouvé François (qui a rejoint le club « un peu » moins récemment) et Yann, une connaissance de Romain, qui n’a pas encore rejoint le club mais avec des sorties comme celles du jour, on devrait le convaincre facilement.
Nous étions donc quatre .. nous aurions pu être cinq. Arrivé un peu en avance à l’attéro, je croise Pierre-Alexis qui marque un peu plus sa scission avec les valeurs du club puisqu’il partait pour une rando au col de Baure. (une fois encore ! cf. récit de la dernière journée club)
Mais ne nous attardons pas sur les détails : la récompense était au bout pas de l’oeil … car comme l’indique le titre de cet article, ce fut une Dent de rêve :
– une montée express en stop dans une voiture qui nous prend tous les 4 jusqu’au col du coq
– une randonnée qui reste une formalité
– une fois en haut, juste le temps de plier les bâtons pour que la mer de nuage s’estompe et laisse la place à un grand ciel bleu ensoleillé
– une fois en l’air, des conditions toutes douces qui nous permettent de faire l’aller retour jusque dans les Bauges (on aurait pu aller plus loin, mais nos compagnes nous avaient demander de pas rentrer trop tard)
– une fois posé, un traiteur nous attendais avec un barbecue et du rosé bien frais
– une fois rentré à la maison, j’apprenais que j’avais gagné au loto
Bref …. le rêve quoi !
Enfin, ça s’est « presque » passé comme ça, on s’est juste réveillé un peu avant la fin du rêve
– j’ai en effet croisé Pierre-Alexis à l’attéro (et je redoute bien qu’il monte le CHVB : Club des Hommes Volants du Baure)
– nous avons en effet été pris illico en stop tous les 4 jusqu’au col du coq
– mes compagnons sont montés dans un temps classique et moi dans un temps pas pire pour un escargot qui n’est pas le plus à l’aise pour cette « formalité »
– au sommet, s’il parait que par beau temps on voit le Mont Blanc, en l’occurence c’était juste …. tout blanc
– en redescendant à pied, nous tentons un déco en dessous du pas de l’oeil en se disant qu’on pourrait contourner le nuage qui s’accroche et rejoindre St Nazaire en vol. Francois décolle le premier mais pose bien plus vite que prévu. Le posé est ok, mais grosse galère à suivre pour rentrer chez lui. Les 3 autres n’ont pas le temps de décoller avant que le nuage se reforme : on replie les voiles et on continue la descente à pied
– nous validons que le stop fonctionne aussi bien à la descente qu’à la montée du col du coq
– en arrivant à ma voiture, j’ai la dalle et je suis ravi de trouver une barre de céréales dans le vide poche
– en rentrant chez moi, je réalise que je ne joue pas au loto, ce qui est quand même un obstacle pour encaisser des gains
Mais si on fait le bilan de la journée on trouve : un peu d’effort, une rencontre, de la bonne humeur et un peu d’auto dérision face à ce petit échec. Ca me semble être bien dans les valeurs de ce club (n’est-ce pas Pierre-Alexis ? 😉 )
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