Mardi je rate (encore) le vol du soir à Chamrousse. Qu’à cela ne tienne, les prévisions sont bonnes, on retente mercredi. La liste des volants motivés s’étoffe durant la journée et malgré une organisation un peu chaotique on arrive à se retrouver pour un rapide repérage de l’atéro avant de prendre le bus. Jean pierre, Laurent, Guilhem, Ludo, Baptiste, Amaury, et moi. Avec nos voiles, on rempli la moitié du bus. On retrouve Guillaume et des amis à lui au départ de la montée.
Petite marche pour atteindre le déco (150m, ça compte comme un vol rando, sisi !) et on se rend vite compte que l’orage n’est pas si loin… Le nuage tire un peu en sud, mais ça reste jouable. Décollage et petit plouf calme pour les 3 plus téméraires qui rejoignent finalement l’atéro sans encombre. Au décollage ça hésite, ça tergiverse et ça tente de lutter contre l’effet de groupe. Un quart d’heure plus tard décolle un nouveau peloton. Début de vol calme, on a même le temps de prendre des photos, mais ça se corse en arrivant a l’atéro. L’influence de l’orage s’est renforcée et, même debout sur le deuxième barreau c’est difficile d’avancer. Demi tour pour aller vacher avant qu’il ne soit trop tard. Sage décision. Guilhem qualifiera ce vol d’ « abomifreux ».
Au déco, on voit bien l’orage qui se rapproche, on n’hésite plus, les plus sages sont déja parti depuis un moment, on remballe et on redescend en voiture.
Petit débrief autour d’une bière à Uriage pour finir dans la bonne humeur cette (pour moi) première expérience à Chamrousse.
Moralité : L’eau ça mouille, le feu ça brule, l’orage ça craint !!!
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