Ce week end, le vent du Nord était bien (trop) présent dans le bassin grenoblois. Après une belle sortie inattendue au col du Glandon samedi, l’espoir était là pour dimanche. C’est donc sur Montaud que nous avons jeté notre dévolu pour dimanche soir, devant les 15 à 20 km/h de Nord annoncés.
Nous voilà donc partis de Grenoble à 10 CHVDistes : Isabelle, Simon Pierre, Thierry, Maxime, Gregory, Mehdi, Baptiste, Eric, Martin et Jessica et rejoignons à l’atterro Guenhael qui est déjà sur place avec sa petite famille.
Certains connaissent déjà le nouvel atterro, c’est la découverte pour d’autres. Il est grand, 2 bipaces des Arcs en Ciel posent ; à les regarder ça a l’air facile. Le nuage est accroché aux falaises au-dessus du déco, mais ça vole. Un des pilotes tout juste posé parle des conditions : certains d’entre nous comprennent qu’elles sont « moisies », d’autres « magiques ». Finalement, il a bien dit « magiques », ni une ni deux, nous sautons dans les voitures et montons au déco.
En arrivant, on enfile tous des couches, effectivement il fait froid à Montaud. Le déco est très calme, un petit cycle de face agite à peine les manches à air de temps à autre. Thierry ouvre le bal en s’élançant sous sa voile toute neuve, tous les pilotes lui emboîtent le pas, pendant que Maxime s’évertue à nous trouver des chauffeurs pour redescendre les voitures. Il hésite même à ne pas voler pour éviter une navette, mais finalement, il reste raisonnable et décole : tant pis, nous remontrons ! S’en suis pour tous un joli vol qui nous monte un peu trop facilement et nous alternons tous plus ou moins entre flirter avec les nuages et les oreilles. Simon Pierre nous lance même en radio : « Alors, elles ne sont pas magiques ces conditions ? » Ce à quoi Martin répondra « Tu as dit moigiques ? », mais nous y reviendrons.
Nous nous dirigeons tous tranquillement vers l’atterro, tous les pilotes posent correctement ; tous sauf une, et c’est là que j’apprends que Simon Pierre aimerait beaucoup que le Nain arrive dans des mains féminines prochainement. En tous cas je suis la première à le dire mais nous étions tous d’accord : les conditions de l’atterro sont vraiment moisies ! Pliage, navette puis c’est le retour sur Grenoble, heureux d’avoir volé.
Bref, Montaud (mais pas trop), dans des conditions moigiques !
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