… il y a aussi l’Acro !
Quelle drôle d’idée, un peu d’historique pour vous expliquer comment j’en suis arrivé à faire des figures d’acro en parapente:
Fin mars 2019, je décolle pour le premier cross de la saison, arrivé au mont St Eynard, je me mets en attente et dès le premier cycle je prends la direction du fort, mais là, grosse fermeture asymétrique, je pilote ma voile pour sortir direction vallée, ce que je fais mais je finis en parachutale, je pose dans les arbres, sans bobo, ce qui me vaudra quand même de changer trois suspentes et une réparation de l’aile.
Après analyse, je me rends compte que je n’avais pas assez de marge en hauteur et que je n’ai pas identifier assez tôt la parachutale, je décide de travaillez ce dernier point en SIV quelques mois plus tard.
En SIV je fais le cycle: Décrochage, décrochage – marche arrière, décrochage deux temps – marche arrière, puis décrochage deux temps – parachutale – marche arrière et je découvre que cela s’appelle un start d’hélicoptère, et je fini donc par décrochage deux temps – parachutale – hélicoptère – marche arrière.
L’acro n’est que du pilotage et en cela on apprend beaucoup, mais cela demande de l’entrainement, de la répétition, bref d’y consacrer du temps, ce dont je manque.
J’ai donc profité d’être en congé cette semaine pour faire des rotations à Saint Hilaire, la navette est idéale, je peux enchainer les montées toutes les heures (la navette commence à 8h30 et fini à 17h30), mais faut pas perdre de temps, en vol je m’avance jusqu’au dessus de l’ancien atterro delta et j’arrive à enchainer entre 3 et 4 manœuvres pour perfectionner mes hélis.
Entre lundi et jeudi, j’ai pu faire 13 vols …
En vidéo cela donne:
Ce qui est important, c’est de s’entrainer sur des exercices que l’on a appris en SIV au dessus de l’eau et encadré. Décoller, faire des manœuvres et atterrir c’est forcément un bon entrainement pour progresser.
Si cela vous tente, sans forcément faire de l’acro, je recommence la semaine prochaine.
Arnaud
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