Du suspense, de l’action, de l’humour et un yaourt de Rage Against The Machine, voici le récit du vol qui m’a amené à lancer mon parachute de secours pour la première fois. Merci de l’accueillir avec bienveillance, c’est un peu mon exutoire mais j’espère qu’il servira. Bref, ceci est un REX.
Image rare d’un tyrannosaure en vol.
(Je vous ai prévenu pour l’humour)
LE CONTEXTE :
Samedi 17 juin 2023, premier jour de compétition à Vallouise organisée par l’école Pollen Parapente. Initialement, je pensais venir à cette compétition après en avoir fait au moins deux en début de saison, ainsi qu’un stage SIV et un stage cross. La météo des dernières semaines n’étant pas du côté des parapentistes, le plan ne s’est pas déroulé comme prévu : je n’ai pu réaliser aucun de ces événements.
Deux jours avant la compétition, je passe de “sur liste d’attente” à “sélectionné”, et j’hésite à confirmer. J’ai déjà volé à Vallouise, mais en local et dans des conditions de fin d’hiver. Je n’ai que 24h de vol sous ma Rush 4, que j’ai depuis fin août 2022, et environ 10h avec mon premier cocon, un Delight 3, acquis en mars 2023. C’est peu à mon goût. Néanmoins, malgré la météo, j’ai battu un record personnel trois semaines avant : 3h de vol et 50 km dans des conditions pêchues. Piou piou en cross certes, mais l’envie de progresser, de voler en groupe et ailleurs qu’à St Hilaire me pousse à tenter l’aventure des Hautes-Alpes. De toute manière, je ne fais pas de compétition pour la performance à tout prix, alors si je ne me sens pas bien, j’irai poser.
J’arrive à Vallouise la veille vers 14h30 avec Laura B. et Benjamin L du DUCK, et nous filons au déco de Puy Aillaud pour voir si c’est encore décollable. En bas la brise n’est pas forte, et au déco tous les voyants sont au vert, ce qui est assez rare à cette heure pour ce site. Laura, qui connaît très bien le coin, décolle et se perche à 3900 m en très peu de temps. Pour Benjamin et moi, qui décollons 10 min plus tard, ce n’est pas la même histoire : la brise s’est renforcée et semble hacher les thermiques. Il est très difficile de s’extraire et nous resterons bloqués entre 1900 et 2100 m (le déco est à 1670 m). Je perçois la masse d’air comme vivante mais pas malsaine dans l’ensemble, et voler loin d’une falaise me fait le plus grand bien (St Hil’ TMTC). Après une heure sans réussir à m’extraire, je vais poser avec mes comparses, plutôt satisfait.
Pourquoi je vous raconte ce vol ? Pour que vous compreniez l’état d’esprit dans lequel je suis à la veille de la compétition. Je m’estime en perte de confiance à force de voler dans des conditions météos compliquées et d’entendre parler des nombreux secours déclenchés en ce début de saison. Mon passage en cocon fait que je suis constamment sur le qui-vive quand ça remue : j’ai tendance à piloter avec les avants-bras et les pouces qui glissent contre mes élévateurs, par peur du twist ou du départ rapide en autorotation. Jusque là je n’ai pris aucune fermeture importante, seulement quelques clignotements, mais je pense que cette façon de piloter me fait perdre des sensations dans mes suspentes de freins. Dès que l’air est plus calme je pilote le long de mes élévateurs, mais sans les toucher. Sur ce vol, j’ai retrouvé ces sensations de plaisir dans des conditions parfois remuantes, mais avec un pilotage qui me semble plus détendu ; de quoi me donner confiance pour le lendemain.
LE VRAC :
Arrive donc cette première manche ! Montée en télésiège jusqu’au décollage de Vallouise-Pelvoux, briefing et préparation. Les organisateurs présentent le parcours de 46,6km et ses pièges potentiels. Ils préviennent : il va falloir voler haut pour être en sécurité, loin des brises ! Si la longueur du parcours ne m’inquiète pas trop, me retrouver perché à 4000 m d’altitude un peu plus. Moi qui n’ai jamais dû voler à plus de 2500 m. En prévision, je décide de m’équiper de mes manchons tout neufs que je n’ai pas eu le temps d’étrenner cet hiver.
La vue sur le déco à l’arrivée du télésiège.
La fenêtre de décollage ouvre à 11h15 pour un start à midi pile. Celui-ci se trouve au-dessus de l’atterrissage de Vallouise. Mon aile est prête, pas moi. Je vis dans un espace temps un peu particulier qui fait que quand je suis fin prêt, il est 11h50. Autant dire que je suis le dernier à décoller.
Qu’importe, je vais prendre mon temps pour prendre de l’altitude, franchir la ligne de départ et revenir au déco pour aller ensuite taper la première balise (B1) qui se trouve à la Pointe de Clapouse, à l’ouest de La Blanche. Je ne prends pas autant de gaz que si j’étais parti plus tôt, mais mon plan fonctionne : une fois le start passé, j’arrive à revenir juste sous le décollage et fais preuve de patience pour atteindre mon objectif : au moins 3200m pour transiter vers B1.
Évidemment, les autres pilotes ne sont bientôt plus que des petits points loin au sud, mais voler seul ne m’a jamais posé de soucis. Ce n’est pas l’intérêt de la compétition mais, hé, fallait pas être en retard !
Trente minutes plus tard, j’atteins enfin les 3000 m. Wouhou grande première ! Petit check du stress : ça va. 3000 c’est quelque chose mais banzai pour continuer. Par contre, piloter avec mes manchons et ma sale manie de coulisser le long de mes élévateurs quand ça bouge, je me dis que c’est pas ouf. Mais j’ai testé et mes mains peuvent en sortir très rapidement.
Pendant ce temps, je perds le thermique. Encore loin en distance horizontale du sommet de La Blanche, je décide d’aller y prospecter, mais je dégringole jusqu’à 2700 m. Demi-tour vers les zones où ça montaient précédemment. Ça commence à bouger un peu alors je me met à chanter un yaourt de Sleep Now In The Fire, ma musique du moment pour m’encourager.
Sur cette branche, je me sens à un moment surfer en soaring, en passant assez haut au-dessus d’une crête qui s’avance vers Vallouise. Je constate d’un coup d’œil sur mon GPS que j’avance à 46 km/h. Je n’aime pas trop l’endroit. Pourtant le vario bip doucement, alors tant que ça monte, je décide de faire demi-tour face au vent, mais cela reste une décision un poil tardive. Je me rapproche un peu trop près de cette crête à mon goût et décide de prendre une trajectoire pour la contourner, quand je sens que ma demi-aile gauche mord dans un thermique. Je commence à l’enrouler sur un demi-tour quand soudain, je me sens partir en twist sur ma gauche.
À partir de là c’est très difficile de décrire avec précision ce qu’il se passe tant c’est rapide et je me demande à quel point je peux me fier à mes souvenirs.
Je subis donc un quart de twist à gauche et je me sens tomber du même côté. Je crois qu’à ce moment là ma demi-aile droite est bien ouverte, mais je n’ai pas le réflexe de regarder ma demi-aile gauche.
Tout de suite, je crois avoir relevé mes mains et avec mes avants bras j’appuie sur mes élévateurs pour me détwister tout en contrant à droite au moins à la sellette. Je sens que mon aile part derrière moi, et je me rappelle bien avoir pensé “ok, une bonne ressource, j’ai juste à freiner l’abattée et c’est gagné”. Pendant une fraction de seconde je me suis aussi senti tomber en arrière. L’image suivante qui s’imprime dans ma rétine, c’est mon aile qui est devant moi, plus bas, avec au moins 45° d’inclinaison, la demi-aile droite bien ouverte et plus haute que la gauche (je crois qu’elle était aussi ouverte mais je ne suis pas sûr), puis je pars en autorotation vers l’arrière, dans le sens horaire. Je ne réfléchis pas plus longtemps, je sais que le sol n’est pas si loin, je verbalise et je lance mon secours vers ma droite en un seul geste. Je le vois s’éjecter instantanément du pod et s’ouvrir. Un ouf de soulagement : je plie mes secours seul depuis 2 ans (j’en ai plié un bon nombre en travaillant auparavant avec une école).
Le secours me prend en charge vite, je me retrouve debout dans mon cocon. Objectif suivant : neutraliser la voile. J’attrape tout ce que je peux. Arrières dans un premier temps, puis même les avants, et j’enroule à toute berzingue. Une fois fait, je regarde ma hauteur sol et j’estime qu’il me reste une dizaine de secondes avant l’impact. C’est de la pierre partout, dans une pente plutôt forte. Je sors les jambes de mon cocon, me rappelant bien qu’il vaut mieux se réceptionner sur ses pieds plutôt que sur ses fesses. Par contre j’arrive face à la pente, et l’idée de donner un coup d’boule à la montagne ne me plait pas trop. J’arrive à me twister pour être de dos, puis je touche le sol avec mes pieds et finalement me laisse tomber sur mon mousse-bag pour ne pas partir en avant dans la pente.
Je me retrouve couché sur le côté gauche, et je n’ai même pas le temps de dire “ouf” que je me sens tiré en travers de la pente vers le bas : mon secours est toujours gonflé par un vent qui vient du sud (je suis sur une face est). Je prends peur car je ne vois pas où je vais. Il se stoppe une première fois et j’essaie à tout prix de l’affaler en attrapant ses élévateurs, mais la force du vent est bien trop forte pour moi. *DING* C’est XCTrack qui me signale que j’ai atterri. No shit dude.
Je repars pour un tour en me protégeant du mieux que je peux. Il s’arrête à nouveau. J’envisage d’attraper mon couteau et de couper les élévateurs, mais celui-ci est dans mon cockpit sous le sac de nœuds de suspentes. J’essaie de détacher toutes les sangles de mon cocon, mais elles sont tendues et j’ai peur que le parachute se regonfle dans l’opération. Finalement j’arrive à les détendre et à m’extraire de là. Je me relève, me tâte pour constater avec soulagement que je n’ai visiblement rien de cassé. Quelques trous dans mon pantalon et mon collant, une douleur au mollet et à la main gauche.
Je préviens tout de suite par radio l’organisation de mon secours, en donnant ma position et mon altitude approximative. Dans la glissade, mon téléphone a sauté du cockpit. Je commence à réaliser ce qui s’est passé et je m’assois, choqué.
Un randonneur qui passait non loin et qui m’a vu m’appelle en courant vers moi. Je lui fais signe que tout va bien. J’ai de la chance, je tombe sur une personne qui a été guide de haute-montagne. Il m’aide à me calmer un peu, à prendre mon temps, à ranger et même à retrouver mon téléphone !
Je suis toujours en contact radio avec Pollen. Si au début l’idée de descendre en marchant me traverse l’esprit, je constate vite que je reste bien choqué, tremblant, et mes douleurs commencent à s’amplifier. De plus, mon tuyau de camel bak s’est percé durant la glissade, il ne me reste plus beaucoup d’eau. Ce sera l’hélico. Je communique mes coordonnées GPS par radio, n’ayant aucun réseau, et que je peux patienter tranquillement. Je sais que certains compétiteurs ne devraient pas tarder à boucler la manche. D’ailleurs un des moniteurs qui participe passe au dessus de moi pour vérifier dans quel état je suis (merci Simon !).
L’hélico arrive un peu plus tôt que prévu (interrompant la course mais ça je ne l’apprendrai que plus tard) et m’emmène directement à l’hôpital de Briançon. Bilan : rien de cassé, une entorse au majeur gauche, quelques égratignures et un mental à reconstruire. J’aurai eu le droit à mon baptême de secours et d’hélico dans la même journée… Lucky me.
Mon randonneur-bienfaiteur qui a repéré un promontoir pour l’hélico.
POST-VRAC :
Le soir même, je débrief avec Pierre, Adrien et Sylvain de Pollen pour comprendre ce qu’il s’est passé. Merci à eux pour leur écoute.
LE VRAC EN LUI-MÊME :
Nul doute que je me suis pris une fermeture asymétrique à gauche avec ce départ en twist. En terme de pilotage, j’ai sans doute fauté vu le résultat mais impossible de décrire avec certitude comment. Je m’étais entraîné à plier mes jambes dans mon cocon au cas où. Pour rappel, notre position en cocon (ou avec un cale-pieds) nous rend plus vulnérable au twist. Mais ai-je plié les jambes à ce moment-là ? J’aimerai en être sûr.
Tout comme avec cette manie de piloter le long de mes élévateurs : j’ai relevé mes mains, mais me suis-je accroché, m’empêchant de bien ressentir et de piloter ?
En décrivant mes sensations aux moniteurs (chute en arrière), ils supposent que suite au détwist et au contre-sellette à droite la voile est partie en décrochage dynamique, au moins sur ma demi-aile gauche, probablement parce que j’avais un poil de frein à gauche. Une fois regonflée, et probablement de travers derrière moi, elle est partie pleine balle et toujours de travers, entraînant une attaque oblique et départ immédiat en autorotation dans le sens horaire.
Je pense avoir fait à peine un tour avant de lancer le secours, tant la vitesse m’a surpris. Pourtant ma trace montre que j’aurai fait trois tours et le randonneur me confirme que j’en ai fait plusieurs. Peut-être est-ce le temps que mon secours me prenne bien en charge.
Aurais-je pu contrer cette autorotation ? Probablement. J’ai fait deux SIV, j’ai déjà vécu des autorotations (avec d’autres voiles que ma Rush 4), je sais ce qu’il faut faire et je l’ai déjà fait. J’attends avec impatience d’en faire un avec ma voile actuelle. Mais vu ma hauteur sol (200 m au départ du vrac), je suis bien content de ne pas avoir essayé. Le tout s’est joué en moins de 30 secondes.
LA RAISON DU VRAC :
Impossible de croiser les témoignages d’autres pilotes : au moment de mon secours, j’étais seul dans cette zone. D’autres ailes évoluaient plus bas, et au devant du relief, mais pas vers moi.
Vu ma vitesse sol lors d’une de mes dernières ligne droite, je me suis douté que j’allais être sous le vent de ce relief qui s’avançait vers l’est, mais je m’estimais assez haut sur ma branche vent arrière. Moins sur mon retour face au vent, mais c’est pour ça que j’ai voulu faire une laisse de chien… sans doute trop bas.
Et le vent météo alors ? Et bien à 3000 m il était prévu aux alentours de midi 15 km/h d’ouest ! Ne serait-ce pas à cause de ce vent que j’ai dégueulé de 3000 à 2700 m vers le sommet de la Blanche ? Pourtant je ne l’avais pas senti plus tôt : le thermique juste avant me décalait vers l’ouest, et non vers l’est. Ce point est confus, et je ne sais pas si à ce moment c’est la brise qui me décalait vers l’ouest puis ensuite le vent météo qui m’a fait chuter. J’ai bien eu quelques signaux d’alertes avant coureur mais pas suffisants pour allumer un signal rouge dans ma tête. Ou bien j’étais trop fatigué pour l’entendre. Ce qui est sûr c’est que j’ai rencontré un thermique teigneux, mal dégrossi et donc probablement sous le vent de La Blanche et de La Rouya. Au sol, le fait que mon secours me traîne vers le nord, travers pente, montre bien que j’étais sous le vent d’un relief.
J’ai du atterrir vers la zone de cailloux plus noir en haut au milieu de la photo pour me faire trainer à quelques mètres du neve en contrebas.
LE MULTIFACTORIEL :
Un vrac n’arrive jamais pour une unique raison. Si c’est un vilain thermique sous le vent qui l’a techniquement provoqué, avec le recul je vois différents facteurs qui ne m’ont sans doute pas aidé à allumer un voyant rouge dans ma tête :
- La fatigue : même si j’avais bien dormi la veille de la compétition et que je me sentais en forme sur le décollage, je vis une période où je dors mal et j’accumule la fatigue.
- Le stress : Vallouise n’était pas ma première compétition mais c’est tout comme. Ajoutez à ça la perspective de voler très haut et dans des thermiques forts.
- Les manchons : quand j’ai enfilé les manchons sur le décollage je me suis dit que ce n’était pas l’idée du siècle de rajouter cette difficulté. Je l’ai fait quand même en me disant que je pourrai toujours les enlever.
- La météo : aussi stupide que cela puisse paraître, je n’ai pas fait mon propre point météo comme je le fais toujours quand je pars voler ou lors de mes précédentes expérience en compétition. J’ai suivi le briefing et c’est tout, sans même y penser. Pourtant si vous regardez le screenshot ci-dessous, il y a des indices qui auraient dû me mettre la puce à l’oreille.
- Le pilotage : 24h cumulées sous ma Rush 4, 10h en cocon. C’est mieux que rien mais je sais pertinemment que je ne me sens pas encore 100% à l’aise dans cette configuration. Cf ma façon de placer mes mains… Était-ce bien le moment d’aller pousser mes limites à Vallouise ?
TRACES & MÉTÉO :
- La trace 2D sur FlyXC
- La trace 3D sur SportsTrackLive (mon GPS de téléphone se prend parfois pour un éléctrocardiogramme)
La prévision de bulle de convection à Vallouise pour le samedi 17 juin.
Il s’agit d’un screenshot de l’application Meteoblue, section “bulle de convection”.
Pour expliquer en simplifiant pour celles ou ceux qui ne connaissent pas : sur les deux derniers graphiques plus la couleur est bleue foncée, plus c’est positif pour le vol libre (vent, taux de montée, inversion thermique, etc.)
- Vent météo (dernier graphique) : 15 km/h prévus plein ouest à 3000 m à Vallouise.
- Indices thermiques très forts (2ème graphique) : -11.4 à 1500 m et -8.1 à 2000 m, ce sont certes des prévisions mais on rencontre rarement ça à St Hilaire.
ET APRÈS ?
Ma voile s’en tire avec un caisson de l’extrados déchiré, quelques suspentes pétées, et le droit d’aller en atelier de réparation. Rush 4 never dies. Le cocon a quelques petits trous et le secours se porte bien ; ajouté à cela que je n’ai aucun bobo majeur, je m’en sors vraiment bien. Parce que j’ai eu le réflexe de tirer le secours rapidement, et parce que j’ai eu de la chance de ne pas tomber sur de grosses pierres, mais “seulement” des ardoises de schiste.
Je n’ai qu’une hâte c’est de pouvoir revoler. J’ai déjà eu la chance dès le lendemain de faire un biplace en tant que passager (merci Florian).
Avec la Rush, dès qu’elle sort de l’atelier on repart pour des ploufs et des séries d’exercices. Objectif : se remettre en confiance pour un stage cross prévu fin juillet et attendre patiemment le SIV prévu en octobre. Je sais que ça ne va pas être facile, et qu’il va sans doute y avoir un certain nombre de vols stoppés quand ça bougera un peu trop à mon goût.
Bye l’hélico !
(C’est évidemment une photo d’une autre intervention que la mienne)
MES CONSEILS :
- Ayez sur votre téléphone une application GPS qui vous permettra de savoir vos coordonnées. Même sans réseau, cela fonctionne.
- Faites des SIV pour vous sentir à l’aise avec votre voile et votre sellette.
- Ayez un coupe-suspente à portée de main, tout près.
Merci à vous de m’avoir lu, en espérant que ce REX vous sera utile d’une quelconque façon.
PS : je vous conseille vivement ce podcast de France Culture sur la perception de la réalité par votre cerveau.
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