Cross à La Scia – 18/07/2024

par | 18 Juil 2024 | Cross | 2 commentaires

Ludo

Nous sommes 8 pilotes du CHVD à l’atterro de St Hugues ce jeudi 18 juillet 2024.
Il y a Laurent, Jean-François, Ludo, Maxime, Fred, Jean-Marc, Guy (un copain de St-Pierre de Chartreuse) et moi, Il est midi.
On fait deux voitures pour monter.
Le déco de La Scia est à 1700 m, parfait pour s’envoler au-dessus de l’inversion. Il y a 2 orientations possibles sud et ouest. Il est encore tôt, on attend à l’ombre en mangeant nos sandwiches et en analysant le parcours que j’ai proposé, une balade vers Aiguebeltte et un retour par La Grande Sure.
Vers 14h Jean-Marc fait le fusible depuis le déco sud et passe rapidement au-dessus, 2 autres pilotes le suivent, Guy et Ludo mais le vent commence à changer et les derniers pilotes du groupe se rabattent sur le déco ouest. Enfin, tout le monde est dans le thermique au-dessus de l’hôtel. Jean-François est parti en éclaireur vers les Lances de Malissard. Nous seront 6 à arriver au Granier avec des pointes à plus de 60 km/h. On ne monte pas assez haut, il faudrait au moins 2200 m pour continuer vers Aiguebelette et nous bloquons à 2100 m. J’attaque le retour face au vent du sud ou la brise qui nous a poussé jusque là. On va mettre beaucoup plus de temps qu’à l’aller. Finalement on se retrouve à La Scia, Jean-Marc tente d’aller à La Grande Sure en passant par le Grand Som. Il est suivit par Jean-François et Laurent. Maxime va sur Pravouta et j’essaye de joindre La Grande Sure en passant par la Dent de Crolles et Chamechaude. Je fait 2400 m juste après la Dent mais n’arrive pas à passer en face ouest de Chamechaude. La brise est trop forte, je perds 1000 m et me retrouve au niveau du col de Porte. Demi-tour je fonce sur St-Hugues et je remonte chercher ma bagnole au déco. Le groupe qui est passé à l’ouest arrive à la Grande Sure. Jean-marc plonge dans le Grésivaudan depuis la Pinéa et rentre chez lui, Laurent pose à Sarcenas, je le prends au passage en redescendant à Grenoble et Jean-François boucle. Respect.

Lances de Mallissard
Le Granier

2 Commentaires

  1. 5h de vol pour 53km, j’ai dû battre un record de lenteur! Et pourtant ça a été un vol riche en émotions.
    En plus du sud fort en altitude, et des plafonds médiocres, on a été bien gênés par une grosse inversion vers 1500m. On s’est tous retrouvés dessous au retour du Granier, après St Pierre d’Entremont. Sortie plus ou moins laborieuse pour tout le monde. Ensuite j’ai fait l’erreur de tirer directement vers la face ouest de La Scia, où je me suis retrouvé à nouveau en dessous. Là j’ai mis une bonne heure à m’en sortir.
    Au Grand Som, ça ressortait assez facilement sur l’arête de la Suiffière. On est montés assez facilement jusqu’au seul nuage de Chartreuse.
    Là, curieusement, plus de vent de sud. Au début de la transition vers la Grande Sure ça portait bien. Puis on a été de plus en plus contrés par la brise. À un moment, au milieu de nulle part, je me suis retrouvé dans du -5 tout à fait inattendu, mais heureusement pas du tout turbulent.
    En faces ouest de Chartreuse, on s’est refaits sans trop de difficultés dans un petit thermodynamique. Après la Grande Sure et le Rocher de Lorzier, Laurent a tiré directement sur la Pinéa et est arrivé peut-être 200m en dessous. Moi j’ai voulu assurer une transition plus courte en contournant le Rocher de Chalves par le sud… Grosse erreur! En effet, je me suis pris une grosse descendance qui m’a amené au fond du vallon de la Charmette. Je me suis crû posé à Pomarey, quand, très bas en plein milieu de la vallée, dans une zone tout à l’ombre, j’ai été sauvé par une faible ascendance inattendue à cet endroit. Peut-être de la restitution sur la forêt, ou alors une sorte de confluence entre ma descendance et le sud résiduel? En tout cas, j’ai enroulé du tout petit pendant un temps interminable. Et finalement j’ai fini par rejoindre le sommet de la Pinéa, où ça ne montait plus.
    De là, fléchette par dessus le Col de Porte pour se rapprocher au maximum de St Hugues. J’ai crû à nouveau plusieurs fois devoir poser, mais à chaque fois au dermier moment un champ posable apparaissait un peu plus loin. Et au final j’ai atteint de justesse l’atterro officiel. Je n’aurais pas pu faire 1m de plus!

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