Samedi 20 juillet 2024, 6 pilotes du club (Jean-Marc Supair Savage, Jean-Jacques Ozone Photon, Guilhem Ozone Zeolite GT2, Laurent Ozone Zeolite GT, Adrien Ozone Zeolite GT et moi Ozone Photon) avons choisi de décoller depuis le Signal de Bisanne. Laurent et moi avions déjà fait un vol d’entrainement la veille qui s’est terminé trop tôt à cause d’un méchant voile. Aujourd’hui nous sommes bien décidés à laver l’affront. J’en suis encore au petit dèj quand Guilhem et Adrien (montés à pied) sont déjà en l’air. Jean-Marc décolle quand je pose mon sac sur le tarmac du Signal. Le projet est ambitieux, un triangle FAI de 150 km avec comme balises : les Aiguilles rouges à Cham, le Parmelan dans les Bornes, le Grand Arc et goal à Beaufort. Seul Guilhem remplira le contrat. Jean-marc (que j’ai doublé au Trélod prend une meilleure ligne depuis la Dent d’Arcluz et me coiffe au poteau à Albertville). Adrien a posé au pieds du Grand Arc et Laurent qui a pris du retard à la raccroche de la Pointe Percée (mais à sa décharge il est aussi monté à pied au déco) pose dans les Bauges vers Tamié. Jean-Jacques qui a eu un souci avec sa sellette a dû avorter son vol. La météo est excellente, pas de vent, des plafs à 3300 m et des cums qui balisent bien le parcours. L’inversion est très marquée il ne faut surtout pas descendre en dessous de 1700 m au risque de ne pas pouvoir ressortir.
Le spectacle est grandiose, surtout l’arrivée à Cham, perché à plus de 3000 m au-dessus du Brévent face au décor époustouflant du massif du Mont-Blanc… De longues transitions entre les différents massifs survolés permettent de relâcher la pression et de manger un peu… Réussir un tel vol consomme beaucoup d’énergie, physique et mentale (on a volé un peu plus de 7h).
Quelque traces qui permettent de mieux visualiser le contexte. (la mienne n’est pas à suivre, je ne conseille à personne de remonter au Brévent par là où je suis passé…)
Un seul mot : Bravo !
top bien jouer les gars….
Bravo les gars.
Je confirme pour l’inversion de la mort qui tue: On est plusieurs pilotes à s’être retrouvés en dessous à l’arrivée dans les Bauges, et malgré 3h d’efforts, personne n’a réussi à en ressortir
Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas que vaché au Grand Arc mais aussi sous le col du Joly en début de vol.
Pour ensuite me presser à redécoller dans Laurent et Jacques me passent au dessus.
Saleté d’inversion et une journée sans aucune brise !