Vol Rando CHVD
Date du vol rando : 11/10/2024
Organisateur de la sortie : Philippe
Participant(s) à la sortie : Amaury et lmoi
Transport : en auto
Massif : Matheysine
Orientation du déco : Nord
Altitude du déco : 997 m
Dénivelé : 713 m
Durée de la marche : ??
Distance totale de la marche : ??
Atterro : Stade dans le parc de Vizille (284 m)
Itinéraire de montée :
Du Péage de Vizille, rejoindre la GR 965 (prendre vers la gauche à la jonction). Ensuite ça monte et ça descend parfois un peu. Traverser la D113 qui relies Séchilienne à Laffrey et reprendre le GR en face après avoir descendu quelques mètres. On arrive au hameau de la Frette joliment décoré et où un fléchage comminatoire nous fait éviter les maisons. Un peu plus loin c’est un peu moins comminatoire et il ne faut pas louper le sentier qui monte sur la gauche et qui rejoint le GR. On arrive au lac Mort. Suivre le GR vers le sud-ouest jusqu’au chemin qui revient vers le NE en direction des Effores (antenne). Le déco est un peu plus loin en suivant le sentier.
Voir la carte geoportail
Récit de l’aventure :
Les dernières sorties, c’était en gros troupeau
En semaine voler, qui va-t’on allécher ?
Et le vent vient du Nord, et il fait pas très beau.
Le matin seulement, Amaury peut aller !
Chapotet c’est trop loin et puis un peu risqué
Le Baure conviendrait, trop banal j’en veux pas !
Une idée vient soudain, rarement explorée
Pourquoi pas à Laffrey. Et on dit « Tope là ! »
Boueux est le chemin, nous narguent les champignons,
Du brouillard tout soudain surgit une licorne
Chevauchée par un nain, on dirait qu’il est borgne.
Fuyons au Lac Mort. On y est en trois bonds.
« Ça pue un peu du cul », poétise Amaury
Le brouillard en effet nous cache presque tout !
La bise est un peu vive. Le moral met les bouts.
Mais soudain le poète pousse joyeux un cri :
Une trouée vraiment, de Vizille a permis
D’entrevoir les toits, et aussi la rivière,
Et les lignes électriques. Aussitôt il déplie.
Il s’harnache au chiffon, il court vers l’éclaircie.
Certes il est parti, mais le brouillard se ferme
Et ne me permet pas de voir si tout baigne
Si le zouave a atteint le stade qu’il visait.
Je gamberge et je doute, vais-je descendre à pied ?
C’est tout bon qu’il me dit depuis son téléphone
Et si t’es un peu court pose vers la guitare
C’est judicieux, et je mets mes doutes au placard.
Je saute dans ma sellette, mais avant mange une pomme.
La suite croyez moi fut une longue glissade
Vous avez dit « guitare »? Hélas je fus pollué !
Tout du long j’ai chanté du Johnny Hallyday
Jusqu’en bas, jusqu’à couvrir les pétarades
Des motos sur la route et aussi du cerf
Le brame. Le troupeau en effet au soleil séchait,
Dans la mare du parc les canard se baignaient.
Mais foin de lyrisme, surtout sans rime à « cerf »!
Je pose au milieu du stade mes deux pieds.Le grille-pain au bout du pied, la guitare en rive gauche (éviter ! et en tout cas ne poser que sur les premiers mètres du terrain)
Amaury est déjà reparti travailler.
Dans un coin baisouillent deux jeunes amoureux.
C’est bien beau l’automne. Tout le monde est heureux.
URL de l’album photo :
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Hahahaha, ricane t-il à sa lecture
Ce compte-rendu a bien fière allure
N’en déplaise aux deux tourtereaux qu’aussi je vis
Le stade en finesse suscitait nos envies
Une bien belle prose les 2 compères
Un vol qui fait des envieux
tout coincé par le travail qu’ils furent 😉
Excusez braves gens, je suis allé trop vite
Et un pâté hélas a gâché la marmite
(ce vers n’est pas très beau, mais je suis fatigué)
Je corrige illico le dernier couplet:
Je pose au milieu du stade mes deux pieds.
Amaury est déjà reparti travailler.
Dans un coin baisouillent deux jeunes amoureux.
C’est bien beau l’automne. Tout le monde est heureux.