Vol Rando CHVD

Date du vol rando : 15/02/2025
Organisateur de la sortie : Philippe Belleudy

Participant(s) à la sortie : (15, encore un troupeau !)

Albin Perez, Alex Delepo, Baptiste Cherrier, Boris Felder, Clément Belleudy, Dominique Dumas, Émilie Bray, Éric Vivat, Frédéric Beciu, Gérard Dussutour, Henry Delgutte, Lucas Chabert, Paul Caylar, Philippe Renaud-G. et moi

Transport : vraiment pas optimisé

Massif : Matheysine
Orientation du déco : Sud
Altitude du déco : 1710 m
Dénivelé : 866 m
Durée de la marche : 1h50
Distance totale de la marche : environ 6 km
Atterro : Monteynard (alt 844)

Itinéraire de montée :

Parking au belvédère (route de la Combe). Après le cimetière, on monte tout droit (plutôt que le chemin surligné sur la carte), ce qui permet de visiter un autre atterrissage possible (manche à air) mais aussi de repérer la ligne haute tension et l’antenne. Ça monte bien jusqu’à la crête et ensuite c’est évident en suivant la croupe.
Atterrissages : au belvédère dans l’herbe au delà du labour. Attention aux surprises : même par tendance Sud au sommet, la brise à l’atterrissage peut remonter du Nord (Grenoble).

Voir la trace sur Géoportail

Récit de l’aventure :

Prologue : « Un jambon-beurre, s’il vous plait ! » lança-t-il à la boulangère parce qu’il avait la culture franchouillarde.

1er chapitre, le voyage (à la mode haïku) :
Départs de vacances / Les parisiens sont en bouchons / Les chasseurs et les mésanges gazouillent dans chemin de la Combe.

2ème chapitre, la rando (alexandrins) :
Ah mais quel beau troupeau ! Les moutons se tirent
Les vaches se poussent. Les parapentistes
Galopant en désordre remontent la piste.
Pas de vent, grand soleil, on a vu bien pire !

3ème chapitre, Paul et son cobra (décasyllabes, que tu peux chanter sur l’air des Passantes de Brassens) :
Le couplet sécu est règlementaire
On disserte donc sur la nécessaire
Visibilité qui doit présider
Chaque envol. Mais aujourd’hui c’est OK ! (bis)

Ce qui cloche ici, c’est le vent qui souffle
Augures, Windy et Météo-Blouffe
L’avaient annoncé mais nous, aveuglés
Et pour certains en manque et très frustrés
Alléchés par ce sommet tant de fois vanté
(venté!), on a foncé tête baissée

Le Paul est content, vite il déplie
Et bien magistral il nous gratifie
D’un très spectaculaire cobra, et
S’envole sitôt. Il nous laisse figés. (bis)

4ème chapitre, où l’on verra que les espoirs ne durent que 12 minutes (décasyllabes encore) :
Par son brio certes, mais surtout dans le froid
Qui nous saisit, nez mains et petits doigts
A l’abri (?) de la cabane à pattes
Du côté nord on se carapate

Qui veut ma pizza ! Qui veut mes noisettes !
C’est pour un moment une belle fête !
Repus réchauffés, on va constater
De l’autre côté qu’Éole est calmé.

Certains on déplié. Mais vite hélas!
Ça souffle et ça ressouffle. Ha la la !
Ce sont alors de belles batailles,
Où plusieurs voiles et sellettes se taillent.
Grâce à l’aide de nombreux assistants
Les kékés rejoignent le calme firmament

5ème chapitre, la retraite de Russie (on revient aux alexandrins, c’est plus joli et plus adapté)
Le spectacle fut beau, visez donc les photos !
La bataille était rude et c’était bien épique !
Mais elle est divisée, notre belle équipe.
Alex y croit encor’, il bataille, il s’entête,
Il nous offre alors de belles pirouettes.
Fred et aussi Clément en voil’ monosurface
Craignent de ne pas rejoindre la terrasse
Taïaut, c’est l’hallali. On sonne la retraite !
En vue de la forêt le vent est bien calmé
Dominique et Philippe trouvent que c’est trop bête
Déplient leur oripeaux, arrivent à décoller,
Survolent la forêt, la ligne et le clocher,
Et dans un beau plané, il posent vent de cul.

Épilogue (par Riton) : « Tu verras quand tu sera vieux, tu te feras une soupe tous les soirs ! »

Un album de photos plus complet est au bout de ce lien

---