Epilogue au séjour à Castelluccio

par | 1 Nov 2016 | Voyages | 0 commentaires

Je reprends le récit là où celui d’Émilie s’arrête…

Petit récit des derniers jours dans les hautes Alpes

Sur le chemin du retour vers la France, un gentil organisateur (j’ai oublié qui), maitrisant brillamment Internet, nous trouve un gîte ouvert près d’Embrun, et ayant 18 places libres pour le week-end de la Toussaint.
Après délibération dans une station-service italienne, une douzaine de participants décident de prolonger les vacances là-bas. Les cinq autres rentrent directement sur Grenoble.

Jeudi soir, tard, on arrive donc dans ce gîte, qui s’avère être de grand standing (Par rapport à notre refuge italien). On se plonge tous dans un sommeil bien mérité, après la nuit quasi blanche de la veille.

Gros but au Mont Guillaume
Vendredi, notre égérie Émilie est malade. A son grand désespoir elle est obligée de rester au gîte.
Nous on part la fleur au fusil voler d’un déco tout proche du gîte, sur le flanc du Mont Guillaume. Après nos mésaventures de mercredi, que pourrait-il nous arriver?
Le tas de poutrelles métalliques dans un champ près du gîte aurait pourtant dû nous mettre la puce à l’oreille…
En arrivant sur le déco, consternation, on trouve un autre tas de poutrelles, et un hélicoptère lourd faisant des rotations entre là et un pylône haute tension en construction plus haut sur le flanc du Mont Guillaume. https://youtu.be/2_veKRwZ2cI
Une équipe de FR3 est entrain de filmer, et interviewe le président du club de parapente local, expliquant la catastrophe que représente cette nouvelle ligne pour eux. Notre arrivée est du pain bénit pour eux, montrant combien d’usagers du site cela impacte négativement!
Après quelques minutes à admirer le spectacle, on abandonne le plan A, et on se rabat sur un plan B plutôt sympa: Ceillac.

Une valeur sûre: Ceillac
A Ceillac, il fait étonnamment bon. Par contre la brise habituelle est absente, et donc les vols ne seront que des ploufs.

pa281484.jpg

Je fais deux biplaces successifs avec nos deux accompagnatrices Danielle et Céline.
Tous les pilotes volent au moins deux ou trois fois, voire quatre pour quelques courageux particulièrement motivés!

pa281503.jpg
pa281538.jpg

La journée se finit par une séance de gonflage dans la brise descendante qui s’est levée dès que le fond de vallée est passé à l’ombre.
Nos deux accompagnatrices susnommées font leurs premiers gonflages. https://youtu.be/yygmk4WNdT4

Rando-Parapente au Pic de Morgon
Samedi, Émilie ne va pas mieux. Elle nous laisse à nouveau partir à regrets.
La météo prévoyant encore du vent de nord-est soutenu en haute altitude, on décide de faire un vol-rando au Morgon, juste en face du Guillaume.
On repère une plage au bord du lac près de Savines pour l’atterro, puis on monte vers l’Abbaye de Boscodon. Une longue piste continue jusqu’au parking du Grand Clot, vers 1650m. On poursuit à pied, d’abord sur une piste forestière plus escarpée, puis dans des alpages magnifiques, avec des bosquets de mélèzes aux couleurs d’automne.

img_1587.jpg

Arrivée au Pic de Morgon à 2324. La vue est magnifique, avec le Lac de Serre Ponçon au nord (coté Durance) ET au sud (coté Ubaye). Panorama à 360° du sommet:  https://photosynth.net/embed.aspx?cid=9909ce94-c93c-4119-8ad1-f3fc6d2c7353

On piquenique tranquillement au soleil. Puis on se prépare pour le vol. Le vent de nord-est est bien là, mais faiblissant rapidement. Il va falloir courir dans l’alpage un peu raide. Les premiers partent sans problème. Puis Gilles nous fait une grosse frayeur en ratant son premier gonflage, interrompu par une chute spectaculaire. Il s’en tire avec quelques ecchymoses sous le genou. Le deuxième essai est le bon.
Nos deux accompagnatrices redescendent à pied, nous évitant une navette pour récupérer les deux véhicules. Un grand merci à elles!
Les autres pilotes partent tous les uns après les autres pour un long plouf au-dessus des forêts multicolores.
Je tente un passage en face sud; Il y a bien quelques bulles désorganisées, mais rien que je puisse exploiter. Retour en face nord, où je retrouve Lucas pour un soaring magique sur l’arête nord du Morgon, léchée vers 1500m par une petite brise d’ouest nous permettant presque de tenir. Les couleurs des arbres sont magnifiques.

img_1632.jpg

On se pose heureux après presque une demi-heure de soaring.
Le dernier à décoller est Pierre. Le vent météo est complètement tombé, voire passé cul. Après avoir attendu longtemps une éventuelle bouffe de face, il est obligé de changer de plan, et de décoller en face sud. Ce côté est nettement moins accueillant, mais praticable, et il s’en tire à merveille.
Serait-ce l’appel de la bière, ou la sirène blonde aperçue par le premier pilote (que je ne nommerai pas!), tout le monde se retrouve à la plage près du centre de Savines, et non à celle prévue à l’origine. Et nos deux navetteuses nous retrouvent une demi-heure plus tard au bar local.

Suite et fin au col d’Izoard
Le groupe se scinde à nouveau en deux. Une moitié remonte samedi soir à Grenoble, avec Émilie qui a retrouvé quelques couleurs, mais pas au point de repartir pour une nouvelle rando parapente.

L’autre moitié reste au gîte. Dimanche ils sont allés au col d’Izoard. Là ils ont trouvé des thermiques qui les ont montés à 3000m, mais dans des conditions parait-il « bien chimiques ». N’étant pas de la partie, je leur laisse le soin de raconter la journée plus en détails.

0 commentaires

Donner votre avis

CATÉGORIES

COMMENTAIRES RÉCENTS