Récit de l’aventure :
Avec un peu de nord-est annoncé et ne voulant pas rouler trop loin, je propose de monter au Baure par le sentier du facteur et depuis l’atterro du Cube pour changer. Puisque le temps nous est finalement compté, nous décidons avec Peter, le seul pilote à avoir répondu à l’appel du Manival ce jour là, de faire la montée classique. Et c’est au petit trot qu’on se fraie le chemin jusqu’à la cabane tant convoitée, puisque symbole du véritable début de la montée (mais quelle est longueeeeeeeeee l’approche, et pourtant je l’avais pas oubliée). On s’arrête à peine de discuter, mais surtout de marcher, et en moins d’une heure trente on se retrouve sur l’aire de décollage, où un pilote se prépare. Alors qu’on avait émis un doute sur la force du vent, force est de constater qu’un presque zéro pointé nous attendait, chic et re-chic ! Les décos se passent bien, et en l’air ça tenouille et on peut se maintenir, grâce aux thermiques habituels aux endroits habituels. Le nord qu’on sent quand même un peu nous rappelle de ne pas trop enrouler près du relief, et nous posons sereinement face au sud, dans un état de joie et de plénitude.

Au milieu des feuilles

La Dent et nous !

Voiles prêtes !

Le ciel au loin

Sous le soleil de l’atterro