Vol Rando CHVD
Date du vol rando : 11/04/2025
Organisateur de la sortie : Jean-Marc Eschasseriaux
Participant(s) à la sortie : Damien Moreau, Marin Dupuis, Theo Lafond, Louis Collin, Jean-Marc Eschasseriaux + Nathan Philippo (Duck)
Transport : Exclusivement vélo et bus
Massif : Vercors
Orientation du déco : Ouest
Altitude du déco : 1830 m
Dénivelé : 660 m
Durée de la marche : 1h30
Distance totale de la marche : 4 km
Atterro : Chacun de sien
Itinéraire de montée :
Récit de l’aventure :
Avec des prévisions un peu meilleures que la veille qui a déjà permis de beau cross, ça vaut le coup de poser une journée de congés et se lever tôt, RDV à 8h30 à St Nizier. Les participants arrivent petit à petit à partir de 7h45 au point de stop, sans grand succès. Heureusement le bus T65 qui passe à 8h15 nous sauve la mise.
Depuis St Nizier, montée classique, nous arrivons à 10h au décollage ou nous sommes seuls pour une fois, vite rejoints par Nathan du Duck. Nous avalons le sandwich bien mérité tout en suivant le livetrack de Jacques qui décolle au même moment depuis St Hilaire. Étant quand même venus pour crosser, tout le monde décolle entre 10h50 et 11h10.
Assoiffés de vol, personne n’a respecté la première bulle de quiétude juste au Sud du sommet du Moucherotte. Ces bulles de quiétude sont visibles sur https://biodiv-sports.fr/login/?next=/#map mais n’étant non répertoriées comme espaces aériens, c’est à chacun de se débrouiller pour les charger sur son instrument de vol. Voir le salon Discord « espaces-aériens-et-zsm ».
Tout le monde part plein Sud, Marin visite la région en vachant à Prélenfrey,
Théo et Damien font demi-tour pour partir sur Chartreuse en compagnie du groupe venant du Serpaton (Victor, Jef, Jerôme).
Avec un aller-retour Gd Veymont puis Granier, Damien boucle le plus gros score CFD chvd du jour en réussissant son retour par Belledonne, comme quoi ça vole bien une B+.
Malgré des plafonds limités au Gd Veymont, Louis, Nathan et moi-même continuons au Sud par le bord du parc du Vercors, itinéraire d’aventure qui s’enfonce dans les vallées aux brises marquées et sous le vent d’Ouest.
Louis se fait chahuter dans la vallée de Chichilianne, pause et remonte décoller du Charbonnier en face Ouest. Il raccroche le Jocou mais sans plafond suffisant après 16h pour continuer vers l’Obiou, il reprend plein Nord pour se poser sur la route du retour.
Après une belle bataille pour s’extraire entre les brises et le vent d’Ouest, Nathan s’offre une pause casse-croute au Jocou avant de filer sur l’Obiou en survolant Tréminis. Il profite ensuite du Sud pour faire une impressionnante ligne droite entre la Tête de l’Obiou et le Coiro. Arrivé au Gd Armet, il bifurque ensuite plein Est pour finir aux 2 Alpes, c’est un original !
Pour ma part, je tire au plus court entre le Jocou et le Pic de Bure avec qui j’avais un compte à régler depuis l’été dernier. A partir de là, je rentre dans une aérologie différente avec des plafonds dépassant 3000m mais bien perturbés par des brises marquées. Arrivé au Cuchon au-dessus de Gap, je trouve qu’il est un peu tard pour passer dans les Écrins alors je préfère faire du tourisme par le Devoluy en passant par le col du Noyer pourtant déjà passé à l’ombre. De retour sur des faces Ouest, je monte au plaf et continue plein Nord mais prends la mauvaise option et me retrouve piégé dans la brise de vallée, je pose vers Corps.
Toutes les traces sont sur XContest.
Salut Jean-Marc.
J’étais dans le groupe du Serpaton. Nous on est partis vers le nord, pour profiter au mieux de la tendance sud en vallée du Rhône. On était aussi en fréquence CHVD, mais Victor et moi ayant tous les deux oubliés nos radios en charge, les autres ont préféré rester discrets.
Autant la sortie du Serpaton a été facile, autant les crêtes du Vercors étaient décevantes. On a fait plusieurs points bas, et on a galéré pour sortir au Moucherotte.
Au passage, j’ai fait un écart par rapport à la falaise pour éviter la zone qui, de mémoire, devait être la fameuse bulle de quiétude du Moucherotte. Mais faute de l’avoir dans la carte sur mon téléphone (SeeYou Navigator dans mon cas), difficile d’être sûr d’avoir fait l’écart au bon endroit.
Le raccrochage au Rachais a été étonnamment facile. Par contre, je me suis fait bien secouer à l’Écoutoux, puis démonter à Chamechaude.
Mais ensuite, à partir de la Dent de Crolles, c’était à nouveau agréable.
Inversement, au retour, c’est devenu de plus en plus turbulent après le refuge Jean Collet, puis franchement malsain au Grand Colon. Heureusement ensuite, à partir de Chamrousse, les choses se sont progressivement calmées. J’interprète tout ça comme l’effet d’un cisaillement en altitude du flux de sud en bordure ouest des Alpes, flux qui ne rentrait pas à l’est de la Dent ou de Propoutel.
Je me suis facilement refait en dynamique en bas de la face nord-ouest du Connest. Mais malgré de nombreux essais, impossible de sortir au dessus du sommet pour finir de boucler vers Monestier. Pour cela, votre déco du Moucherotte, ou celui du Col Vert, sont beaucoup mieux.