Vol Rando CHVD

Date du vol rando : 22/04/2025
Organisateur de la sortie : Laurence Puillet-Anselme et Robin Evrard

Participant(s) à la sortie : Team via ferrata et vol : Fred Beciu, Isabelle Guilbert, Robin Evrard, Simon-Pierre Jooris et moi-même Lolo Puillet-Anselme Team Vol seul : Marion Lagrange (la seule montée à pied avec son sac !), Baptiste Cherrier, Alex Delpo, Henry D
Transport : Autos

Massif : Dévoluy
Orientation du déco : Ouest
Altitude du déco : 1370 m
Dénivelé : 470 m site de Courtet – 300 m via ferrata La Berche :
Durée de la marche : (via ferrata : 2h) / Courtet : 1h00 sans les sacs ! un peu plus avec le portage !
Distance totale de la marche : 4,1 km par la piste forestière
Atterro : Saint-Baudille-et-Pipet (atterro officiel)

Itinéraire de montée :

Par la piste forestière pour cette fois.

Voir la trace sur VisuGPX

Récit de l’aventure :

Dimanche c’était la grande interrogation pour la météo du lendemain ? Où se mettre à l’abri du vent ? Je propose à Robin un vol à Courtet mais à confirmer avec le vent… Je suggère de grimper pas loin en se ménageant pour un possible vol. Robin toujours optimiste : « Je vais trouver ça !». Après recherche, il propose la via ferrata de La Berche dans le Vallon de la Jarjatte. C’est une bonne idée, on pourra observer l’évolution du vent et des nuages. Je lance la proposition qui me paraît sympa et Fred, Isa et Simon-Pierre répondent à l’appel.

On convoite donc le lendemain en se retrouvant à Botanic à 9h20 (le vol de Courtet étant habituellement autour de 15h pour les premiers bons thermiques, cela laisse le temps pour la via ferrata), direction le magnifique vallon de La Jarjatte à une heure de route (topo ici : ViaFerrata-FR.net: La Berche / Lus-la-Croix-Haute). La via est assez facile avec un passage en devers pas très long quand on prend le passage de la cheminée, sinon il y a une branche cotée plus facile. Nous nous retrouvons quand même rapidement en T-shirt avec le soleil qui nous fait de l’œil entre les nuages.

Nous mettrons 1h40 pour arriver au passage de La tour, où nous pique-niquons après la passerelle (type pont de singe à double mains). Le vallon est magnifique d’un vert « gazon anglais » et les sommets viennent d’être repoudrés de blanc, la vue est superbe !

Il faut 15 minutes de descente dans la forêt après le rocher de La Tour pour retrouver les voitures (D+~300m D-idem). Une brise remonte la vallée, mais nous espérons être à l’abri côté Courtet.

Entre-temps plusieurs volants nous préviennent de leurs venues à Courtet : Marion et un copain Duck arriveront plus tôt que nous mais en courageux monteront à pied pour pouvoir crosser et récupérer la voiture en bas post-vol et stop. Ils testeront « la raccroche dégueulasse sur le Coiro » et Marion décidera d’aller poser plus loin. Bravo : joli cross pour les conditions ! Henri D. me signalera aussi qu’il était en vol à Courtet (avec une montée motorisée).

Baptiste et Alex eux nous rejoignent à l’atterro, Baptiste est enjoué pour une montée à pied mais la team Via ferrata est fatiguée, la motivation est molle ! C’est Simon-Pierre qui trouve la solution : « Je monte en voiture avec les sacs de ceux qui veulent marcher ». Du coup Baptiste, Fred, Robin et Lolo se sentent plus enthousiastes ! 4 marcheurs allégés commencent la grimpette pendant que notre chauffeur et Isa attendent Alex pour une navette voiture. Nous les retrouvons au décollage au bout d’une heure après avoir suivi la piste forestière. Décollage ~15h30 : le ciel s’est un peu obscurci et un rideau de pluie apparait sur le Mont-Aiguille. Mais les conditions sont plutôt douces et ça monte tranquillement un peu partout. Petite promenade sur l’Australie, à Rochassac et en direction du Châtel. Tout le monde est attentif aux nuages…

Puis le rideau de pluie du Mont-Aiguille s’agrandit jusqu’au Jocou et un autre apparaît dans la combe du Grand Ferrand qui vient sur nous. Robin reçoit quelques gouttes de pluie et c’est le signe pour la course à l’atterro. On aperçoit alors quelques oreilles et 3.6, mais alors que la pluie du Grand Ferrand finit sa course à la fin de la combe et se dissipe, celle venant du Vercors avance vers nous et nous obstrue la vue sur le massif. Tout le monde pose et plie sa voile rapidement et alors que le front atteint les premiers champs devant le Ménil, tout se calme. Le front s’est déchargé et l’air redevient plus translucide.

On a évité la radée de peu et nous sommes tous persuadés que ça pompe encore, tant pis c’est l’heure de boire un coup après cette journée bien remplie ! Ça se passera à Mens, au café des Arts, le seul ouvert en ce lundi de Pâques ! Je fais découvrir à tous les bouffettes de Mens (merci aussi au boulanger resté ouvert cette après-midi !). Un bon moment de détente ensemble avant de rentrer sur Grenoble !

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